Fatiha Aouni, née en 1970 à Thann, est la dernière enfants d’une famille de 12 enfants. Enfant joyeuse et rêveuse mais aussi réservée et étourdie, elle restait souvent à l’écart. Il était impossible pour elle de suivre les leçons en primaire dû aux absences causées par ses rendez-vous chez l’orthophoniste. Elle cumulait donc beaucoup de retard impossible à rattraper dû à un manque de suivi, et elle était donc souvent mise de côté par ses pairs. C’est à partir de là que son imagination a commencé à se développer, car en regardant ses alentours (ciel, nuages, murs, carrelage, par terre…), elle s’imaginait dans un autre monde avec plein de personnages divers. Elle a commencé à faire des dessins, du gribouillage comme tout enfant, et en empruntant un jour un livre de dessin à la bibliothèque, elle s’est retrouvée avec une montagne d’inspiration pour ses créations. Ce livre lui a permis notamment de gagner le deuxième prix lors d’un concours de dessins des écoles primaires grâce à l’inspiration qu’il lui a donné.
Après un sérieux Burn-houp.
Elle s'est remis aujourd’hui, en 2021, cela fait trois ans que Fatiha a recommencé. Elle a retrouvé du matériel de peinture et a commencé à peindre après ses heures de travail. En plus de cela, elle a également recommencé à travailler avec de l’argile, chose qu’elle avait déjà commencé en Belgique en créant des vases mais qu’elle avait également dû abandonner car tout était resté là-bas. De tout ce qu’elle avait fait dans ce petit pays, il ne lui reste que quelques peintures qu’elle a pu ramener, ayant offert les autres aux personnes qu’elle appréciait là-bas pour ne pas avoir trop de choses à déménager. Maintenant, elle est heureuse de pouvoir continuer à peindre ses toiles et à créer de nouvelles choses avec l’argile, profitant du temps qu’elle passe à continuer sa passion, pleine d’imagination pour la suite.
